
Notre congrès annuel s’est déroulé à Paris les 5 et 6 juin 2025 et fut une réussite. Les organisateurs se sont donnés du mal pour qu’il en soit ainsi. Le Président que je suis, heureux d’être là, a pourtant vécu à cette occasion des aventures rocambolesques qui méritent d’être rapportées. Non pour me plaindre, mais pour vous faire toucher du doigt à quel point la fonction peut porter …. à un peu d’humour !
La SNCF ne veut pas de moi !
Dès le 13 mars, tout heureux de ce projet de voyage et de ce congrès qui s’annonce sous les meilleurs auspices, je réserve mes déplacements en train avec départ en gare Aix-TGV, le 5 juin à 6h42 et retour le lendemain ainsi que ma chambre d’hôtel pour une nuit à l’hôtel Igesa Diderot, l’hôtel Igesa Descartes n’ayant pas de chambre libre. Le 28 mai, je reçois par internet mon billet de train pour le retour du 6 juin soit Paris-Gare de Lyon / Aix TGV mais pas l’aller alors même que mon compte bancaire est débité du montant aller/retour. Sans nouvelles de la SNCF et n’ayant pas le choix, j’achète le 3 juin un billet aller mais le 4 juin je reçois l’avis de transport vers Paris acheté le 13 mars que je me fais rembourser, la SNCF prélevant bien sûr au passage des frais de gestion.
Les hôteliers s’en mêlent !
Ce même 4 juin vers 18 h, méfiant, je téléphone à l’hôtel Igesa Diderot pour confirmer ma réservation pour une nuit. Stupeur ! Le réceptionniste ne trouve aucune réservation à mon nom mais, par chance, j’obtiens une chambre à l’hôtel Igesa Descartes, pourtant supposé complet ; situé à quelques dizaines de mètres de la station de métro Barbara sur la ligne 4, je suis satisfait car la liaison est directe pour mes lieux de rendez-vous à venir. Le 5 juin, je prends donc mon train en gare d’Aix-TGV sans problème d’horaire ni de place. Tout va bien, j’arriverai donc à Paris en avance pour rencontrer un responsable de l’École du Val-de-Grâce, le commissaire, chef de cabinet, m’ayant prévenu que le directeur était absent. Mais à 8h00, dans le train, je reçois un appel de l’hôtel Igesa Diderot m’indiquant que n’étant pas venu à l’hôtel pour la nuit du 4 au 5 juin, il me garde cependant les deux nuits suivantes mais que l’on me facturera les 3 nuits. Je n’avais pourtant réservé qu’une nuit et, de plus, la veille, le réceptionniste ne trouvait pas de réservation à mon nom à l’hôtel Igesa Diderot. Gestion irritée mais forcément silencieuse du problème ! Prudent et échaudé, je téléphone aussitôt à l’hôtel Igesa Descartes qui me confirme ma réservation pour une nuitée. Soulagement !
Un moment d’accalmie !
Arrivé à Paris, je m’installe dans le bar à l’angle de la rue Saint-Jacques et de l’avenue du Port-Royal pour un petit déjeuner, puis pour, ultérieurement déjeuner, me changer et me présenter au Val-de-Grâce pour un rendez-vous à 14h avec le directeur adjoint de l’École puis pour présider l’assemblée générale ordinaire de l’ASNOM dans l’amphithéâtre Rouvillois. Notre assemblée se déroule dans une ambiance très détendue et chacun peut s’exprimer sur les différents points de l’ordre du jour. À l’issue, nous nous rendons par petits groupes à La Coupole, lieu magique situé boulevard du Montparnasse pour un dîner qui s’avère excellent clôturé par le chant de l’École.
Les hostilités reprennent !
Après ce bon moment, avec mes amis toulonnais François Desmants et Claude Boyenval, je rejoins notre hôtel Igesa Descartes pour un repos bien mérité. Arrivés sur place, mes camarades ont leur chambre mais le réceptionniste m’annonce que je n’ai pas de réservation ! Fou-rire de mes amis, dévouement de François qui, étant seul me propose de me loger pour la nuit. Rire jaune de ma part, je suis excédé. Le réceptionniste percevant le désastre va finir par me trouver une chambre. Le lendemain matin, le 6 juin, au moment de régler mon dû, on m’annonce que je dois 3 nuitées, du 4 au 7 juin (comme à l’hôtel Igesa Diderot !!!) ! Abasourdi, ne comprenant plus rien, je prends mon petit déjeuner pour me réconforter et, à 9h15, je règle finalement mon unique nuit d’hôtel et mon petit-déjeuner. Simple erreur administrative me dit-on.
Le métro s’y met !
Ce vendredi 6 juin, nous devons être avec mes amis toulonnais à 10 h quai Solférino pour embarquer pour la croisière sur la Seine et la Marne et, pour cela, emprunter la ligne n°4. À la station Barbara, j’achète des tickets et, au moment de passer le portique, mon ticket s’avère illisible. Je suis en train de passer un second ticket lorsqu’une annonce générale nous informe que la ligne 4 est momentanément fermée en raison d’un incendie, et ce jusqu’à 10 h. Pour mes camarades, je deviens le chat noir ! Nous nous rabattons sur un taxi qui nous amènera à l’heure mais apprenons en arrivant devant La Guêpe Buissonnière, que notre guide a du retard et ne se présentera que vers 11h. Rien ne sert de courir …
Au tour des démineurs !
Nous remontons tranquillement la Seine jusqu’au confluent de la Marne et de la Seine à Alfortville où se trouve le complexe Huatian Chinagora, puis nous remontons la Marne jusqu’au barrage de Créteil. Nous franchissons sans problème dans les deux sens l’écluse du barrage Saint-Maurice à Alfortville. Lors du retour à la confluence des deux fleuves, l’équipage nous informe que la police fluviale interrompt la navigation en amont du Pont Neuf en raison d’un déminage. Aussitôt, tous se retournent vers moi, le chat noir. Nous arrivons malgré tout à bon port, quai Solférino, après être descendus jusqu’à hauteur du Trocadéro et de la Tour Eiffel.

Sur la route du retour, que va-t-il encore m’arriver ?
Rien pendant mon voyage en train et mon retour à la gare Aix-TGV est sans histoire. Rassuré, mais après avoir récupéré ma voiture, voici que j’ai des difficultés pour sortir du parking : au niveau de la barrière de sortie, la caméra ne reconnaît pas l’immatriculation de mon véhicule. A l’interphone, le préposé me dit que le ticket de parking ne serait pas valable d’autant qu’il ne trouve pas mon nom dans les propriétaires de voitures ni le numéro de ma réservation au parking. Horreur ! Silence prolongé pendant 30 secondes à l’interphone. Et la barrière s’ouvre. Je rentre tout doucement chez moi, prévenant le moindre danger sur la route...
Quand on vous dit qu’être Président de l’ASNOM n’est pas une sinécure !