La section Paris-Ile de France a organisé, les 5 et 6 juin 2025, le congrès annuel de l’ASNOM. Les premières inscriptions n’arrivant qu’au compte-goutte, nous avons craint initialement que la réticence des provinciaux à « monter » à Paris n’entraine une certaine désaffection pour cette réunion amicale. Finalement, il n’en a rien été et, même si l’affluence n’a pas atteint les records des congrès de Saint-Jean de Luz et de Marseille, nous avons été heureux d’accueillir une soixantaine de camarades accompagnés de quarante épouses. Le contingent le plus important provenait naturellement de la section Paris-Ile de France ; toutes les autres sections ont été représentées, à l’exception de la section Occitanie.

L’Assemblée Générale (AG) de l’Amicale s’est tenue dans l’amphithéâtre Rouvillois de l’Ecole du Val-de-Grâce bien connu des promotions les moins anciennes. En effet, à partir d’octobre 1970, les élèves issus des deux écoles de Lyon et Bordeaux ont été regroupés au Val-de-Grâce pour six mois d’école d’application commune, avant de partir ensuite en école de spécialisation. Tandis que se déroulait l’AG, les accompagnants bénéficiaient, sous la conduite érudite d’Olivier (Bx 66) et Martine Farret, d’une visite guidée du musée du Service de santé des armées et de l’ensemble conventuel du Val-de-Grâce (église, cloître, réfectoire des religieuses, collection Debat).

En fin d’après-midi, nous nous sommes retrouvés pour le dîner à La Coupole, restaurant bien connu et haut-lieu de la vie nocturne situé sur le boulevard du Montparnasse depuis les « années folles ». Dans son dancing en sous-sol, au rutilant décor Art déco, nous étions regroupés par promotions et notre président, Georges Durand, a présenté en quelques mots le parrain des différentes tables, des plus anciens aux moins connus : Albert Calmette, Gaston Muraz, Eugène Jamot, Léon Lapeyssonnie, Victor Ségalen, Gustave Viaud, Pierre Bobin et Dominique Dormont. Et si nous n’avons pas eu droit au spectacle « Paris Follies », donné chaque mois en ce lieu, la soirée s’est tout de même terminée par un vibrant chant de l’Ecole.

Le Chant de l’Ecole


Le lendemain vendredi, la croisière sur la Seine et la Marne a bénéficié d’un temps clément, parfois ensoleillé. A partir du quai de Solférino, la remontée des fleuves permet d’appréhender l’évolution urbanistique de la capitale : monuments emblématiques bien connus des arrondissements de la rive gauche, îles de la Cité et St Louis ; bâtiments plus récents du ministère de l’Economie, de la Bibliothèque nationale de France et les surprenantes tours Duo du 13ème arrondissement conçues par les ateliers Jean Nouvel ; puis la ZAC du port d’Ivry et les nouveaux immeubles résidentiels édifiés sur d’anciennes friches industrielles ; jusqu’aux pavillons dans leur cadre de verdure de Maisons-Alfort et Bonneuil sur Marne. Le retard pris au passage d’une écluse nous a malheureusement privés de la navigation plus en amont dans la boucle de la Marne autour de Saint-Maur, mais en compensation le voyage-retour nous a conduits jusqu’au Trocadéro et à la Tour Eiffel.

Et après un dernier échange de souvenirs et un ultime chant de l’Ecole, nous nous sommes séparés à regret en nous donnant rendez-vous à Toulon en septembre 2026.